Notre engagement pour l'avenir : Une flotte plus écologique

Une première mondiale aux couleurs du sud !

Deux toulonnais amoureux de la mer qui décident pour leur entreprise de relever le défi d’une transition écologique réussie. Une rencontre avec une start-up portant les mêmes convictions et les mêmes objectifs… Rajoutez à cela un challenge mondial, c’est l’histoire d’une sacrée équipe mettant le cap vers la concrétisation à l’échelle mondiale du moteur à hydrogène maritime !

Fondée en 1998 par Yves et Christophe Arnal, l’entreprise des Bateliers de la côte d’Azur n’a eu de cesse d’évoluer pour satisfaire ses passagers tout en cherchant à préserver l’écrin naturel qu’est la méditerranée. Les deux frères ont pris conscience très rapidement que l’impact écologique produit par leur flotte était mauvais et qu’il était avant tout dû à un bilan carbone désastreux. Le constat est sans appel, il faut concevoir des bateaux plus propres !

Partant de ce bilan, ils s’inscrivent dans un engagement vertueux avec la remotorisation de 4 bateaux sur les 6 que compte l’entreprise. A raison de 250 000 euros par bateau, c’est déjà un investissement colossal mais il faut faire plus, il faut surtout faire mieux…

La rencontre qui va changer la donne

Le réel virage écologique des Bateliers de la Côte d’Azur va se jouer en 2016 lorsque les toulonnais font la connaissance d’Arnaud Vasquez, président fondateur de la start-up Hyseas Energy. Egalement passionné par la mer mais aussi de technologie et d’écologie, Arnaud et son équipe travaillent à la création d’un moteur à hydrogène.
Les uns possèdent la flotte, les autres l’ingénierie, tous ont cette envie commune de mettre au point un bateau non-polluant tout en assurant une sécurité maximum pour les passagers. Ils sont séduits et décident de concrétiser ce vaste chantier. Le projet Telo Martius est né !

Un défi à la hauteur de l'enjeu

Actuellement la technologie est maîtrisée, reste à construire tout ce qui va autour notamment avec la sécurité des passagers et l’approvisionnement des bateaux. Comme il n’existe pas encore de bateau de ce type, toutes les normes sont à créer au fur et à mesure que les étapes en Recherche & Développement (R&D) sont franchies. Les bateliers et Hyseas ne sont pas les seuls à avoir eu cette idée. Plusieurs projets de ce type ont émergé à travers le monde. Au vu de l’enjeu, les acteurs de la mobilité hydrogène maritime ont décidé de se regrouper pour partager leurs informations et créer ainsi une norme mondiale.
La DNV GL, une entreprise mondiale spécialisée dans la certification des risques et la gestion de la sécurité a décidé de les accompagner pour faciliter et accélérer leurs avancées. Dans ce contexte, l’antenne norvégienne a labellisé le projet Telo Martius. Le premier bateau école mondial sera toulonnais.

Mais c'est quoi un moteur à hydrogène (au fan de chichoune) ?

L’hydrogène est un gaz naturel qui recombiné à l’oxygène au travers d’un système gérant la réaction électrique et chimique (pile à combustible) est transformé en énergie. Cette énergie stockée sous forme gazeuse comprimée devient un carburant totalement inoffensif pour l’environnement. Le bilan carbone d’un bateau pourvu de ce type de moteur est extrêmement faible. Entre la construction du navire et sa mise en épave, il aura émis zéro gramme CO2 !

Vous vous demandez sûrement, mais pourquoi pas un moteur électrique à batterie ? Après tout cette technologie est maîtrisée, le chemin est déjà tout tracé. Et bien contrairement à ce que l’on peut penser, le moteur électrique à batterie n’est pas que vertueux. Il présente un bilan carbone médiocre, son cycle de vie est très court et donc son impact environnemental est d’autant plus mauvais qu’il contient des éléments extrêmement polluants.
Au-delà de son effet écologique relativement mauvais, le poids de la batterie et son temps de chargement font partie des problèmes insolubles de cette technologie adaptée au milieu maritime. Pour la petite anecdote, Arnaud a fait un calcul rapide. Pour faire avancer un bateau du type de ceux des Bateliers, il faudrait le pourvoir de 28 tonnes de batterie…
C’est la grande différence entre un moteur électrique à batterie et un moteur à hydrogène ! Même si ce dernier possède une batterie, elle sert uniquement de réservoir tampon et elle a une durée de vie de 25 ans.
Autre avantage, l’hydrogène présente la même facilité d’approvisionnement qu’un carburant classique, on peut se servir à la pompe. Reste à construire ces pompes…

Et c'est pour quand ?

Le temps nécessaire pour finaliser un projet historique qui fera date dans le milieu maritime ! Tout va dans le sens d’une belle réussite à la française, Yves modeste et prudent confie :  » Si on y arrive, ce sera notre petite fierté personnelle d’avoir réaliser une première mondiale… »

Les médias parlent de nous

La première navette à l'hydrogène vert bientôt en rade de Toulon
Hydrogene
 - Après l'électrique, les frères Arnal, dirigeants des Bateliers de la Côte d'Azur à Toulon, ont acheté une navette à l'hydrogène unique au monde qui devrait fonctionner en rade de Toulon début 2022. D.R.

Après avoir remotorisé ses bateaux à l’électrique, Les Bateliers de la Côte d’Azur ont signé l’achat d’une navette maritime à l’hydrogène, unique au monde, réalisée par une startup cannoise.

La première navette à l'hydrogène vert bientôt en rade de Toulon
Hydrogene
Publié le 27/12/2019 - Illustration Photo DR

Visiter les Îles d’Or d’Hyères à bord d’une navette propre sera bientôt possible au départ de Toulon, La Seyne, Saint-Mandrier et La Londe. Les Bateliers de la Côte d’Azur relèvent le défi. Révolutionnaire et écolo. Tels sont les bons qualificatifs pour désigner la nouvelle navette qui devrait voir le jour dans quelques années sur le littoral.

Hyseas energy, un futur équipementier marin incontournable

Les bateaux, Arnaud Vasquez connaît bien ! Il commence sa carrière à 16 ans comme apprenti mécanicien à bord de la Mélusine, un vieux bateau militaire bruyant et fumant basé à Saint-Mandrier…

Après quelques années dans l’armée, il se dirige naturellement dans la marine marchande, passe une grande partie de sa carrière dans la salle des machines pour finir capitaine. En parallèle l’hydrogène pique sa curiosité, il aimerait monter un projet autour de ces deux passions et attend 2015 que certains facteurs soient réunis pour se lancer et créer sa start-up Hyseas energy.

Quand un an plus tard, il a cette opportunité de concrétiser son projet de moteur propre dans la rade de son adolescence, il n’hésite pas une seconde et se lance dans cette belle collaboration ! Arnaud s’estime chanceux d’avoir rencontré les deux frères. « Des armateurs comme Yves et Christophe, il y en a très peu dans le monde.

Beaucoup souhaitent faire évoluer le transport maritime mais très rares sont ceux qui franchissent le pas et vont jusqu’au bout de l’aventure ».

Hyseas energy, un futur équipementier marin incontournable

L’objectif d’Hyseas energy est de devenir un équipementier marin reconnu qui proposera des solutions abouties en terme de sécurité, normes et garanties. La start-up se positionne comme une entreprise industrielle reposant sur un modèle économique classique. Au delà de l’aspect technique des motorisations à hydrogène, Hyseas energy travaille également sur d’autres projets environnementaux comme la transformation du plastique en hydrogène grâce à des céramiques ou encore accompagner deux thèses sur les « Bio-Piles » à base d’enzymes et sur la production d’hydrogène par cyano-bactéries.

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